Fruits et légumes bio du printemps : c’est la fête !
Fatigue de sortie d’hiver et besoin d’aliments frais et vitaminés inspirent depuis longtemps les cures de printemps. Dans les campagnes on se régale de salades de pissenlits et autres herbes sauvages, selon les traditions régionales. Sur les marchés et autres circuits bios la glane aux primeurs va bon train. Grâce à eux, on ravigote le foie et la vésicule, ce qui se traduit littéralement par une peau neuve, une belle peau d’abricot !
Saison verte, côté légumes
Si quelques légumes d’hiver prolongent leur présence sur les étalages, les plus attendus sont les asperges, les poireaux dits ‘baguettes’, les radis, l’oignon nouveau avec sa tige (à utiliser comme une cive) les navets, betteraves et carottes en bottes, les jeunes salades à couper et les laitues, les fèves. Beaucoup de réticences quant aux fèves, il faut enlever les cosses et la peau des grains, ce qui fait que devant le monticule de déchets, on a l’impression que le prix très faible affiché au départ est à revoir sur le produit final. Erreur ! un velouté de cosses aura la même saveur que la fève fraîche. Cuisinez de même les fanes de navets et de betteraves.
Un peu plus tard, vers fin avril, ne manquez pas les pois gourmands, ni les petits pois. Fenouils et artichauts, puis timidement les premières courgettes, les concombres, choux fleur et pomme de terre nouvelle complèteront la gamme des légumes de printemps.
Bien sûr vous aurez des propositions d’achat de haricots, tomates, et autres poivrons, mais posez vous la question : culture locale, de serre ? La qualité des nutriments se décline de la manière suivante : un produit de cueillette dans son milieu naturel sera toujours plus riche (y compris en principe médicinaux) qu’un produit cultivé, même bio. En culture conventionnelle, et en serre, divisez par deux les qualités nutritives et médicinales.
Les fruits rouges
Les producteurs du bassin méditerranéen proposent encore des citrons, oranges et pomelos. Outre mer, bananes, mangues et ananas font leur dernière apparition. Pommes, poires et kiwis, laissent peu à peu la place aux vedettes du printemps, les fruits rouges : fraises, cerises et framboises. Suivies de près par les myrtilles canadiennes, les fameux bluets. Certains affirment qu’elles n’ont pas la saveur de nos ‘vraies’ myrtilles. C’est juste ! les fruits sont plus grands et le goût diffère selon les variétés, donc si vous ‘tombez’ sur une saveur insipide, changez de variété, car il y a des bluets qui valent bien nos myrtilles. Enfin une nouvelle espèce, que l’on s’arrache déjà dans un milieu de connaisseurs : les baies de mai. Soyez vigilants : une baie bleue, ovale, un peu plate, juteuse, en bouche un peu myrtille, un peu figue, votre maraîcher local la cultive peut être déjà.
Enfin n’oublions pas un autre fleuron de saison, la rhubarbe. Accueillie avec enthousiasme, au bout de trois semaines de tartes et de confitures, on est à court de recettes. Qu’à cela ne tienne, laissez la macérer quelques heures, sans l’éplucher, avec deux fois son poids en sucre, rajouter de l’eau, infusez une nuit, filtrez et servez la en boisson fraîche, vous ne bouderez plus jamais la générosité de la rhubarbe. D’autant plus que le résidu se consomme en compote.
Josiane Goepfert pour Natexbio
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