Le Synabio fait le bilan des temps forts de l’année et réaffirme ses engagements lors de son assemblée générale

Le Synabio, syndicat national dédié aux transformateurs de produits bio, tenait, ce mardi 2 octobre, son assemblée générale. L’occasion de faire un bilan de l’année écoulée, de réaffirmer ses engagements et de définir ses objectifs pour l’avenir.

La journée fut donc intense pour les participants : de nombreux sujets abordés, des rapports votés et un changement de présidence. En effet, après 15 années passées à la tête du syndicat, Jean Verdier a cédé sa place à Jean-Marc Lévêque. « Notre activité s’est construite brique après brique. Poussés par les consommateurs, nous devons être des ouvreurs de voie, c’est un formidable défi », déclarait Jean Verdier. Vivement applaudi par les adhérents, ses anciens collaborateurs ont quant à eux salué son travail et son engagement.

Après un engagement de 15 ans au service des entreprises de la bio, Jean Verdier a transmis le relais de la présidence du SYNABIO à Jean-Marc Lévêque, directeur du développement durable chez Triballat Noyal.

Le nouveau règlement européen et les Etats généraux de l’alimentation parmi les faits marquants de l’année

L’heure était également au bilan pour le Synabio, avec une année 2017/2018 riche en actions. Jean Verdier et Charles Pernin, délégué général, ont ainsi précisé les fondamentaux du syndicat et restitué les fruits d’un an de travail.

Parmi les faits marquants, l’adoption en mai du nouveau règlement par les institutions européennes. Applicable au 1^er janvier 2021, il donnera un cadre commun à tous les professionnels de la bio en Europe « ce qui apportera des avancées importantes mais aussi des points de vigilance, c’est pourquoi nous avons besoin du logo AB pour préserver un certain nombre d’acquis », soulignait Jean Verdier.

Autre sujet abordé, la participation de 8 entrepreneurs de la bio aux Etats généraux de l’alimentation lancés en juillet 2017 par Emmanuel Macron. Deux objectifs ont ainsi été définis : atteindre 20% de bio en restauration collective et 15% des terres en bio à l’horizon 2022.

Le label RSE Bioentreprisedurable devient BioEd

Fondé en 2014 par le Synabio, le label RSE Bioentreprisedurable se renouvelle et devient BioEd. Au sein du syndicat, deux personnes sont dédiées à cet outil et proposent un accompagnement personnalisé pour structurer les démarches RSE. L’objectif ? Construire une bio exigeante et permettre aux entreprises du secteur de se réinventer, de réaffirmer leurs valeurs. Un engagement global en matière de développement durable, qui répond aux attentes des consommateurs sur les pratiques environnementales et sociales. Le séminaire organisé le 14 juin dernier a par ailleurs pris de l’ampleur puisque 150 participants étaient présents. Un succès pour cette journée qui va donc être annualisée.

Une charte d’adhésion parmi les nouveaux fondamentaux du syndicat

Autre temps fort de la journée, l’annonce de la mise en place d’une charte d’adhésion qui définit les engagements réciproques du Synabio et de ses adhérents. « Elle permettra de se dire et de dire aux autres, de se définir et de produire de l’unité », assurait Charles Pernin. Avec pour objectif de « poser les conditions d’une adhésion fructueuse et constructive pour les deux parties », elle vise également à rassembler les adhérents autour de valeurs communes et contribue à leur mise en œuvre.

La mobilisation pour la bio se poursuit en 2019

Après les bilans, les regards se sont tournés vers l’avenir. Au programme : la poursuite des actions en cours, telles que l’accompagnement des adhérents sur le nouveau règlement ou la réaffirmation des positions du Synabio sur ce dernier.

De nouvelles initiatives vont également être mises en place. Parmi elles, réviser le référentiel BioEd, défendre les fournisseurs bio dans les négociations avec la grande distribution ou encore prendre la parole sur la bio avec une campagne de communication sur le label. A l’image de l’année qui vient de s’écouler, 2019 promet donc elle aussi d’être riche en défis à relever.

Jean-Marc Lévêque s’est félicité de la feuille de route construite avec les adhérents : « A l’issue de cette AG, notre conseil d’administration est mandaté sur des axes stratégiques ambitieux et des objectifs clairs. Je placerai ma présidence au service de ce projet collectif qui se veut à la fois fédérateur et porteur de sens. Nous avons d’importants défis à relever mais nos acquis sont solides : les liens au sein de notre réseau, nos valeurs communes et la qualité de l’accompagnement proposé à nos adhérents.»

Par Alice Roznowiez