L'EPP, salutaire pour le système immunitaire
Aujourd’hui, on le considère comme le meilleur « antibiotique naturel » et on l’emploie dans tous les phénomènes infectieux, de la cystite aux candidoses en passant par les aphtes et autres mycoses des pieds. L’extrait de pépin de pamplemousse a fait ses preuves, alors profitez-en pour en faire une cure et passer l’hiver sans soucis !
L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP) a une histoire plutôt récente, puisque le Docteur Jacob Harich s’y intéresse seulement à partir de 1980, lorsqu’il remarque que dans son compost, les pépins de pamplemousse ne pourrissaient pas avec le reste. Après une série de tests pour comprendre ce processus en marche, il découvre dans ces pépins des molécules ayant un effet antibactérien. Ici commence l’aventure de ce remède naturel.
Appellation erronée
Avant d’aller plus loin, il convient de faire une remarque de fond: l’EPP n’est pas, comme on l’entend souvent, « un antibiotique naturel », tout simplement parce que cette notion un est non-sens. Un produit naturel ne peut pas supprimer la vie, quelle qu’elle soit, comme le font les antibiotiques (du grec anti: contre, et bios: la vie). Ainsi, l’EPP, tout comme les huiles essentielles d’ailleurs, renforce notre organisme dans son travail de rééquilibre et de retour vers la santé. Ces remèdes ont des effets biochimiques et énergétiques, pas des effets destructeurs, sauf avec des usages excessifs et inappropriés.
En prévention avant tout
La première réalité biochimique et énergétique de l’extrait de pépins de pamplemousse est de renforcer le système immunitaire. C’est la raison pour laquelle il est bien plus efficace de l’employer en prévention plutôt que dans des situations aiguës. Dans ce rôle, prendre 5 gouttes dans un grand verre d’eau, 2 ou 3 fois par jour, de l’automne au début du printemps. Sa richesse en vitamine C et en bio-flavonoïdes lui donne cette capacité de renforcer tous nos métabolismes. Il intervient aussi sur l’équilibre bactérien de l’intestin en limitant les bactéries indésirables sans bouleverser l’équilibre naturel de la flore, comme le font les antibiotiques. Sauf, encore une fois, avec des doses trop importantes. Les affections hivernales en sont un bon exemple: rhumes, grippes, angines, otites, sinusites et toux diverses. Selon l’intensité du problème, on peut augmenter le dosage (10 gouttes à la fois maximum) mais surtout le nombre de prises quotidiennes, en association avec d’autres remèdes naturels.
L’EPP intervient aussi dans des troubles plus récurrents: mycoses, parasitoses, dérangements intestinaux ou troubles de l’estomac, acné, herpès et eczéma et dans plusieurs affections que nous appelons infectieuses, urinaires ou vaginales. Dans ces différents domaines, il convient de faire des cures de plus ou moins trois semaines par voie interne, renouvelables selon les symptômes.
Il est possible d’employer l’EPP en voie externe, mais il faut le faire avec beaucoup de prudence quant aux doses et toujours diluer dans de l’eau. Blessures, irritations, acné, aphtes et gingivite seront redevables de cet emploi prudent.
Les critères indispensables
Pour une thérapie efficiente, il faut que l’EPP soit bio, sans conservateur (paraben), et que l’extrait soit associé à de la glycérine végétale (pas d’alcool). Ces critères sont indispensables si l’on souhaite un produit naturel et efficace, sans effets secondaires nuisibles. Ne pas utiliser avant l’âge de 1 an et réduire les doses chez les plus jeunes. Garder le flacon loin des petites mains: pur, il est très irritant.
Par André Roux avec l’aimable autorisation de Bioinfo
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