Synabio : Une Assemblée générale participative pour une année 2018 de transition

Cette année, le syndicat Synabio a organisé son Assemblée générale sous un mode participatif. L’enjeu était d’intégrer ses nouveaux adhérents et réfléchir à une stratégie sur le long-terme.

Paris 11^ème. Ce 28 septembre, l’effervescence  des adhérents présents à l’Assemblée générale du Synabio était palpable. Un temps fort pour le syndicat qui participe aux états généraux de l’alimentation et défend à Bruxelles les intérêts de la filière sur le développement de la réglementation bio. Ces événements politiques, couplés à la crise médiatique de la banane bio de mars dernier, ont suscité la grande mobilisation du syndicat.

« 2018 sera une année de transition », a annoncé d’emblée Jean Verdier, Président du Conseil d’administration du Synabio, justifiant ce propos par l’organisation, pour cette assemblée générale, de tables rondes entre les adhérents. Si les valeurs de Synabio restent inchangées, mues par la nécessité de promouvoir une « écologie sociale et mentale » et « un label bio exigeant», elles n’empêchent pas, pour le délégué général de Synabio, Charles Pernin, une « redéfinition de la stratégie de la feuille de route 2015-2020 ».

En quelques mois, la prise en compte des jeunes pousses est devenue une priorité pour le syndicat avec l’intégration de 26 nouveaux adhérents en 2017 : «Lors de mon adhésion à Synabio, j’ai tout de suite été intégrée et accompagnée par des adhérents plus anciens , témoigne Beena Paradin, fondatrice de Beendhi et nouvellement élue au Conseil d’administration 2017. Ce souci de préparer l’avenir se retrouvait dans la teneur des débats de fin de matinée, portant sur le retour en grâce du microbiote et le marché de l’alimentation personnalisée. De nouveaux défis à relever pour un secteur bio en plein boom, porté par une croissance avoisinant les 14% au premier semestre 2017.