Un sapin, des dilemmes
Noël commence avec le sapin et ce premier dilemme… artificiel ou naturel ? En plastique recyclé ou issu de forêts gérées ? Le cabinet de conseil ellipsos avait tranché cette question en 2015, précisant dans son étude que le sapin artificiel ne pouvait supplanter son homologue naturel qu’après 20 ans de bons et loyaux services. Malheureusement, il finit généralement à la poubelle avant 10 ans d’utilisation.
Soit ! Partons sur le naturel et son parfum si « noellement » caractéristique. Homologué au mois de novembre, le label rouge arrive à temps pour garantir une esthétique parfaite (les arbres sont taillés selon des critères exigeants) et une coupe tardive qui améliorera sa résistance aux atmosphères sèches.
Mais le sapin, comme la tomate ou toute autre culture, est produit au naturel ou au chimique. France sapin Bio est le seul producteur français labellisé Bio.
L’adoption, une troisième voix
Botanic propose une autre option. Vous commandez Arthur, Léon ou Camille — chaque sapin à son nom— sur Treezmas.com. Il sera livré à domicile. Après les fêtes, vous choisirez de l’adopter définitivement au jardin ou de le faire enlever par la société qui le replantera en pépinière, en espace vert ou le recyclera en copeaux (parterres ou compost).
Décorer Léon
Les plus manuels opteront pour les tutos DIY à dénicher sur Pinterest ou autre réseau social regorgeant d’idées alternatives.
Les autres choisiront des guirlandes lumineuses à LED, moins énergivores, et ne les allumeront que sporadiquement. La société Blachère, installée à Apt, propose une décoration lumineuse certes, mais aussi une fondation en lien avec l’art contemporain africain, à suivre…
Le kitch fait place aux matériaux nobles
Les boules multicolores issues de la pétrochimie et recouvertes de peinture métallisée aux métaux lourds sont de moins en moins à la mode.
Elles sont remplacées progressivement par des guirlandes de papier végétal Lamali, issues du commerce équitable (avec le Népal) ou des guirlandes Dream Lights, fabriquées à partir de matériaux naturels et de procédés non polluants.
Quant aux boules Nkuku en verre ou papier, elles s’attachent au sapin par des liens provenant de saris recyclés.
Le petit plus qui ne s’achète pas
Mais, pour ceux qui disposent de temps, rien ne remplacera les ateliers bricolages réalisés en famille durant les dimanches pluvieux, ou le ramassage de pommes de pin et autres décorations naturelles collectées lors de promenades automnales. Elles ont ceci d’unique, une dimension affective introuvable en boutique.
Par Fred Jarnot
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